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Le lore de votre personnage

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Message par Aløne Ven 15 Juil - 13:14

Coucou tout le monde, en écrivant le background de mon personnage dans ma présentation (que je vous copie-colle ici pour montrer l'exemple) et dans l'esprit "RP friendly" je me suis dit que ça serait bien que les personnes désireuses de donner un peu de matière à leurs avatars aient un espace où partager et recenser leur histoire sans que ça se perde dans les fiches de présentation.
C'est plutôt dans une optique fun que RP pur et dur (même si l'un n’empêche pas l'autre) donc lâchez-vous !


J'ai hâte de vous lire !





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Aløne, Humain, Prêtre de l'ombre


Touché par le Vide


D’après les précepteurs de l’abbaye m’ayant recueilli, j’ai toujours présenté une incroyable affinité avec les ténèbres, depuis ma plus tendre enfance. J’étais, de leurs “dires”, aimé du Vide. Si je met des guillemets, c’est parce qu’ils ne l’ont jamais explicité, c’est cependant ce qu’ils pensaient. Dès mon adolescence j’ai en effet commencé à entendre les pensées des gens. Et cela aurait pu me rendre fou si la progression n’avait pas été lente et insidieuse. Ce n’était au début que des impressions, des sentiments qui suintaient de leur psyché, jusqu’à devenir des chuchotements. Bien entendu je n’en dit mot à mes précepteurs et je parvins, au cours de longues méditations, à m’assurer un certain contrôle du phénomène. D’autant que les prêtres faisaient tout pour entraver la progression de mes sombres pouvoirs en m'éduquant aux soins et à la canalisation de la lumière. Je me suis, à leur grand damne, toujours montré peu doué dans ces domaines et je préférais largement m’adonner à la lecture et l’écriture de toutes sortes d’ouvrages.

Je ne faisais preuve d’aucune malice. J’étais un garçon d’un calme presque inquiétant et plutôt taciturne. Les autres garçons de mon âge me le rendaient bien, nourrissant envers moi une sourde terreur. Seul l’un d’eux se risqua à m’approcher et m’offrit de s’ouvrir à lui. Il n’était pas initié aux pouvoirs de la lumière et occupait avec son père, décédé un an plus tôt, des fonctions d’entretiens. Bien qu’occupés à des tâches différentes qui ne nous permettaient pas de nous voir aussi souvent que nous l’aurions voulu, nous ne tardions pas à nous rejoindre dès que l’occasion se présentait. Nous avions alors de grandes discussions sur la vie et ce qui se cachait hors des murs de l’abbaye et de cette vie monotone. Alors qu’aucun but ne nourrissait mon existence, lui rêvait de pouvoir partir d’ici et d’explorer le vaste monde. Il me promettait qu’un jour il partirait d’ici et que je viendrais avec lui afin de vivres d’incroyables aventures aux quatre coins d’Azeroth. Je souriais souvent à ces grandes déclarations, malheureusement je savais que mes obligations et mes piètres talents à faire appel à la lumière ne pouvaient soutenir une telle ambition.

C’est en écoutant les esprits des prêtres qui m’entouraient tous les jours que l’espoir rejaillit en moi. Je découvris l’existence d’une réserve secrète contenant des livres de savoirs interdits qui, je l’espérais, me permettraient d’améliorer mon savoir et, peut-être, m’aiderais à combler mes lacunes concernant la maîtrise des arts lumineux afin d’avoir une chance de servir la lumière ailleurs que derrière ces tristes murs, au côté de mon ami. Des connaissances, les épais ouvrages en contenaient bien. Cependant il n’y avait nul clarté dans ces noirs écrits, seulement les ténèbres. Je n’osais d’abord pas m’y intéressait plus avant, mis en garde depuis mon enfance par l’attrait des arts occultes et de la folie qu’ils pouvaient causer sur le corps et l’esprit. J’avais bien sur était éduqué à la dualité Ombre et Lumière, cependant la lumière prévalait largement dans les enseignements qui m’étaient dispensés, sans doute à dessein. Mais finalement, la frustration fini par avoir le dernier mot sur ma raison et, au début timide, je finis par me passionner par la lecture dévorante de ces grimoires obscures. Les mots que je lisais sur les pages vieillis semblaient résonner à mes oreilles tels des murmures insidieux me poussant à aller toujours plus avant. J’appris alors les origines de notre monde, l’existence du Vide et des entités qui en émergèrent. Bien qu’au départ mes connaissances étaient purement théoriques, j'eus l’audace de passer à la pratique avec des petits rituels simples. Je pouvais m’introduire dans l’esprit de mes congénères de manière beaucoup plus profonde afin de déterrer leurs secrets les plus noirs ou tout simplement de voir par leurs yeux. Je savais qu’en appeler à la magie obscure avait bien sur un prix. Mais mon affinité naturelle sembla largement compenser cet handicap. Je parvins même, à l’aide d’un rituel plus complexe, à pratiquer des soins à l’aide des ténèbres sur des petits animaux proches de la mort. Alors qu’ils semblaient retrouver pour quelques instants une santé de fer, ils finissaient inéluctablement par dépérir à nouveau.

Mes nouvelles activités furent cependant de courtes durées. L’un des plus anciens prêtres de l’abbaye était particulièrement dur à lire et ne laissait transparaître aucune émotion. Je mis cela sur le compte de mon inexpérience et je ne me doutais pas le moins du monde qu’il se doutait de quelque chose. Il finit, par me prendre la main dans le sac et commença à me châtier par la lumière pour mon impudence. La douleur était atroce et les chaînes lumineuses qu’il avait invoquées pour me maintenir en place, entravaient efficacement toutes mes tentatives de mouvement. Alors qu’il avait toujours si bien masqué ses émotions, je sentais un plaisir sadique suinter de son esprit. Alors la lumière ne pouvait pas être que bienfait ? Elle brillait si fort en lui qu’elle avait fini par l’aveugler, l’amenant à expier tout ce qui pouvait s’en éloigner. J’étais réduit à l’impuissance, toute mon âme luttait et un faible murmure m’intimait de laisser passer le Vide en moi pour me libérer. Cependant, bien au fait de ce que les ténèbres pouvaient provoquer, je tentais de garder le contrôle. Alors frappé de cécité, je senti les esprits des autres prêtres se joindre à lui, sans doute mes cris avaient-ils dû les rameuter. Je pensais alors que mon calvaire allait enfin prendre fin. Ce fut une erreur. Ils ne firent rien. Non pas qu’ils cautionnaient tous ce qui pouvait se passer, mais aucun n’osaient s’opposer au vieux prêtre. Certain était même heureux de me voir ainsi souffrir vu le dégoût que je leur avais inspiré.

A l’instant où je basculais presque dans l’inconscience, je senti un nouvel esprit dans la salle. Celui de mon ami, que je n’avais jamais osé sonder, par pur respect. Sa détermination exhalait telle une aura et il s’interposa entre moi et mon bourreau. Alors que ma vision me revenait lentement, je vis le prêtre faire un geste du revers de la main et un éclair lumineux propulsa mon ami contre le mur avec une violence inouïe. L’indicible bruit de craquement qui s’en suivi me fit perdre pied. Il résonna en moi pendant ce qui me sembla être une éternité. Je n’entendis aucun bruit de la scène qui suivi et je ne m’en souviens que par bribes. Ce dont je me souvient par contre, c’est que la colère et la tristesse qui me submergèrent abattirent tous les murs de ma volonté. La forteresse de mon esprit céda sous le flot tumultueux des vagues de ténèbres qui parcouraient mon corps. Tout entier nimbé d’obscurité, je m’abandonnais à la folie, je pouvais presque toucher la peur qui irradier des prêtres. Cette peur je la fis mienne, je m’en nourris afin de sustenter le Vide. Des tentacules émergèrent du plancher avec fracas, s’enroulant autour de mes anciens précepteurs, brisant leurs os ainsi que leur volonté. Ce fut un véritable massacre, même mon bourreau ne pouvait rivaliser avec ce flot obscur. Il tenta de m’empêcher de rentrer dans son esprit. Autant essayer d’arrêter le torrent. Je déferlai en lui, transformant chacun de ses rêves en cauchemar, chacun de ses souvenirs en supplice. Il n’était plus rien. La souffrance l’avait terrassé. Un légume aurait maintenant plus de volonté que ce qu’il restait de cet homme. Épuisé, je sombrai dans l’inconscience.

Lorsque j’ouvris de nouveau les yeux, je ne pu m’empêcher de régurgiter à la vue de cette orgie sanglante. Je me rapprochai alors de mon amis, en pleurs, afin de voir s’il restait le moindre signe de vie dans son corps désarticulé. Mais rien, seulement le vide glacé qui brûlait mon âme. Je sanglotais longuement, son corps sans vie entre les bras. Peu à peu mes larmes se tarirent, ce vide m’animerait, me pousserait. Je sentais que mes pouvoirs avaient considérablement augmentés mais beaucoup de travail serait nécessaires pour parvenir à n’en maîtriser ne serait-ce qu’une infime partie. Et après avoir enterré mon ami dans une détestable sobriété, je m’éloignai de ces lieux maudits, souillés par la lumière et purifiés par l’obscurité. Le Vide y régnait à présent, dans un silence de mort.

J’honorerai le souvenir de mon ami, et sa promesse d’aventure. Et puis, sait on jamais, des plus sombres ténèbres peuvent jaillir la plus puissante des clartés.
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Message par Aløne Mer 17 Aoû - 14:15

Équilibre


Il est souvent évoqué que le pouvoir de la Lumière est intrinsèquement lié à la foi, à une croyance. Si cette affirmation est vraie, elle est néanmoins à nuancer. Ce n’est pas tant la foi qui permet d’accéder à cette puissance, que la volonté indéfectible qui en découle. Croire c’est pouvoir, mais encore faut-il disposer d’une force d’esprit suffisamment puissante pour matérialiser la croyance. Sinon tout à chacun serait capable de manipuler ces forces primordiales à l'envie. Il est, de ce fait, logique qu’elles soient d’une grande puissance entre les mains des fanatiques. Et il en est de même pour le pouvoir des ténèbres. L’Ombre, comme la Lumière, peut suivre la volonté de l’esprit, lorsque celui-ci est assez fort. C'est pour cela que ces deux forces se retrouvent quelques soient les religions, les croyances des peuples, qu’ils soient trolls (la tribu des Zandalari est constituée principalement de prêtres), humain (où la foi en la Lumière prévaut), draeneis (les amis des Naarus ces entités de lumière pure) ou bien même chez les elfes de la nuit, avec le culte d’Elune (déesse possédant bien des points communs avec les Naarus).
S’il est aisé d'associer la Lumière au bien et l’Ombre au mal, la réalité est loin d’être aussi manichéenne. S’il est vrai que la lumière est souvent associée à des émotions positives, elle peut aussi aveugler, brûler et ravager. La Croisade Écarlate en est un parfait exemple. Cet ordre religieux formé après la chute de Lordaeron et la montée en puissance du fléau avait pour but d’éradiquer les mort-vivants de la surface d’Azeroth. Si l’objectif pouvait paraître noble de prime abord, les méthodes qui en ont découlé furent radicales et violentes. Et les gens qui n'adhéraient pas aux méthodes extrêmes de l’ordre étaient tout simplement considérés comme contre la croisade. L’inquisition a alors commis des atrocités au “nom de la Lumière”. Et il est devenu aisé pour les démons de corrompre son organisation.
Au final ces deux forces sont intimement liées aux émotions et au coeur des gens. Et tel un couteau, elles ne servent que le dessein que nous leur donnons. J’ai longtemps médité sur leur place dans cet univers dont elles sont les génitrices et la conclusion était évidente : c’est l’équilibre entre lumière et obscurité qui nous offre le choix, notre libre-arbitre. Et c’est lui qui fait de nous ce que nous sommes. A quoi bon baigner dans la lumière éternelle et le ravissement ou sombrer à jamais dans les ténèbres les plus noirs et le repos infini si nous ne disposons plus du choix de nos actes, de la possibilité de forger notre propre destinée. L’Ombre et la Lumière seront toujours en conflit permanent, tout comme les émotions de notre coeur. Mais c’est l’énergie née de cette bataille qui nous pousse à avancer, à nous dépasser et à réaliser nos entreprises.

Si mon pouvoir me vient de l’Ombre, mon idéal et ma foi sont ma croyance en cet équilibre. Et, à l’heure où de nombreux héros portent haut le flambeau de la Lumière dans la croisade contre la Légion, tous comme les démonistes et les chasseurs de démons ont utilisé le fel et leurs propres armes contre les démons, j’irais chercher les miennes dans les ténèbres les plus sombres afin de préserver cet équilibre.

Je pense avoir toujours su que mon âme était vouée à la damnation. Mais à l’heure où je mourrais, je laisserai les ténèbres m’offrir le repos éternelle sans résister, car j’ai vécu par elles et que je connais le prix à payer d’un tel pouvoir. Cependant ce n’est guère une fatalité pour moi, puisque au final, je pense leur avoir toujours appartenu, je suis une ombre parmis les hommes. Et si je n’ai aucun souvenir d’une “existence” passée, je ne peux qu’imaginer la raison qui peut amener une obscure entité à se détacher du vide infini, afin de s’incarner en ce monde et de goûter au plaisir de l’existence individuelle.

Après avoir quitté le monastère je n’ai jamais cessé d'honorer la promesse faite à la seule personne que j’ai jamais aimé. Après l’avoir perdu, je suis devenu apathique, un mécanisme de défense de mon esprit qui a amenuisé mes pouvoirs, mais qui m’a également permis de résister à la folie. J’ai assisté à des événements horribles sur les différents continents d’Azeroth et seul ma promesse m’a poussé à intervenir pour aider les gens qui en avaient besoin, sans être poussé par un quelconque sentiment d’altruisme. Mais peu à peu j’eu l’impression que l’aide que j’apportais me permettait égoïstement de reconstruire quelque chose en moi. Bien entendu je ne retrouverai jamais l’innocence que j’avais pu avoir, cependant je compris pourquoi mon ami rêvait tant de voir ce monde et les mystères qu’il recelait. Que ce soit la volonté des vivants à survivre envers et contre tout et à profiter de chaque instant de bonheur, ou celle des morts qui marquent la terre de leur passage, à travers leurs écrits, leurs vestiges. Tout cela ne méritait pas de tomber dans le néant que leurs ennemis leur promettaient.  Mais comment faire ? le Roi Liche, Aile de Mort, les démons, quelques soient nos adversaires, ils disposaient de toujours plus de puissance. Mais... les ennemis de nos ennemis pourraient-ils être nos amis ?
C’est ce que commença à chuchoter une voix dans ma tête. Depuis mon enfance j’étais habitués à entendre les voix des autres au sein de mon esprit. Mais celle-ci, rien n’aurait pu me préparer à la ressentir, elle semblait s’insinuer dans la moindre circonvolution de mon cerveau. Elle n’était que ténèbres. Fort heureusement, je n’étais pas homme à sombrer facilement dans la folie, l’utilisation récurrente de la magie de l’Ombre m’obligeait à consolider constamment mes défenses mentales en une véritable forteresse. Celle-ci n’avait pas subi l’assaut du chuchotement, il l’avait simplement recouvert, enlacé. D’abord un murmure, la voix se fit rapidement plus insistante. Bien que je m’en méfiais tout naturellement, elle réussit cependant à me persuader de prendre la route du nord pour en découvrir la source. De la cité d’Hurlevent, j’embarquais à bord d’un navire marchand en partance vers le Norfendre. La traversée fut longue mais sachant dorénavant parfaitement masquer mon affinité pour l’ombre, je n'attirai nullement l’attention. L’abordage par un navire pirate fut le seul incident à déplorer. Et en incitant ces hors-la-lois à céder à la folie et à s’entretuer, je m’assurais de me débarrasser de ce contre-temps sans mettre à mal ma couverture. Plus le temps passait et plus la voix devenait distinct dans mon esprit. Elle ne se montrait ni menaçante, ni complaisante, seulement… intéressée. Je ne pouvais certe pas lui faire confiance, si elle désirait m’offrir son aide contre la Légion, c’est qu'elle y trouvait elle-même son compte. Une fois à terre, je me préparais à affronter les contrées inhospitalière de ce territoire nordique pour me diriger vers les pics foudroyés, alors que “l’appel” se faisait plus pressant. Ce voyage ne fut pas une sinécure, et de nombreux événements que je n’évoquerai pas ici ont entravé ma progression. Mais je fini par pénétrer tant bien que mal dans l’ancien complexe des forgés par les titans, Ulduar...
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